Nous voici donc arrivés avec Leslie à l’aéroport de Yangon, la « capitale » du Myanmar (en 2005, la capitale officielle a changé pour « Naypyidaw » mais dans les faits, non). La guest house que nous avions réservée comprenait le transport depuis l’aéroport. Parfait ! Nous avons donc découvert très vite ce qui fait du Myanmar un pays très particulier : 
 - Les hommes s’habillent presque tous en espèce de jupe appelée « Londgi »  !!
 - Les femmes et les enfants se « maquillent » le visage avec ce qu’on appelle ici « Tanaka ». Cette poudre s’obtient en frottant une essence de bois bien particulière sur une pierre qu’on mélange avec de l’eau. Ensuite, on l’applique avec un peigne, une brosse à dent ou juste avec les doigts sur le visage pour que de petites traces se forment. C’est un signe de beauté, d’élégance et qui protège aussi la peau du soleil !
- Ils mastiques des noix de Betel enrobées dans une feuille de Betel environ toute la journée et recrachent régulièrement du liquide rouge foncé un peu partout. Ils ont donc les dents toutes rouges ce qui fait un peu bizarre au début.. mais l’odeur de ces produits est plutôt agréable donc ça va !
- Et surtout leur sourire sincère incroyable, leur gentillesse et leur sens de l’hospitalité.
 
Pour situer un peu le contexte du pays, il faut savoir que le tourisme débute juste ici. Des années de répression sous dictature militaire (sous pouvoir civil depuis seulement 2011, et apparemment, c’est pas encore ça) à fait que ce pays s’est préservé du tourisme de masse contrairement à ses voisins. Les conflits ne sont pourtant toujours pas terminés ici, et de nombreuses zones du pays sont interdites au étrangers. Les ONG se voient refuser le droit d’accès à certaines zones aussi car le gouvernement ne souhaite pas trop que des étrangers mettent le nez dans leurs affaires.. Et pourtant, rien n’est perceptible quand on visite ce pays qui parait si tranquille et peuplé de gens si cordiales, hospitaliers, respectueux, droits et heureux de vivre.. ! 
 
Après Yangon, nous sommes montés à Bagan, où se trouve environ 2 000 temples tous éparpillés sur quelques km carré. Le lever de soleil avec les montgolfières était plutôt très sympa !! Et malgré un bon nombre de touristes « très relatif par rapport à la Thailande », il reste quand même aisément possible de se retrouver tout seul perdu au milieu de tous ces temples avec son vélo !
Nous avons ensuite décidé avec Leslie de vivre cette aventure en Birmanie au plus proche de la population locale, et avons donc choisi d’emprunter le « slow boat », qui est 2 fois moins cher que le « speed boat » mais qui dure 36h au lieu de 10h pour arriver à Mandalay (plusieurs arrêts chargement et déchargement de marchandises durant le trajet). Bien à l’arrache cette traversée, avec un certain manque d’hygiène (vaisselle et lavage des légumes du « bar-resto » avec l’eau du fleuve...mais ça passe !) Ce fut très tranquille et nous avons pu découvrir la « paisible » vie birmane de la population vivant sur les rives du fleuve..
Arrivée ensuite à Hsipaw, on enchainera sur un trek de 2 jours le lendemain matin.  Nous sommes cette fois dans l’état du Shan, culture et peuple un peu différent, et apprenons qu’à Kyaukme, un village où nous avions prévu d’aller (1h30 de route), il y avait à ce moment là des combats entre l’armée régulière et l’armée indépendante rebelle !! (infos confirmées à l’aide de diplomatie.gouv.fr). Mais notre trek de 2 jours dans la région nous a été décrit très « safe » alors c’est parti. 
Nous avons traversé de nombreux petits villages, et ce fut l’occasion pour nous de jouer un peu avec les enfants qui sont super adorables.
Ensuite redescente toujours en bus de nuit pour économiser les auberges !! Et direction Bago puis Hpa-an où nous resterons quasi une semaine. Le but, louer un scoot ou une moto et partir à la rencontre des habitants des villages les plus paumés de la région. Ce seront certainement les meilleurs souvenirs du Myanmar que nous garderons avec Leslie. Tous les gens qui nous dévisagent quand on passe, qui nous disent bonjour avec un grand sourire, qui nous font coucou (même les personnes âgées) et qui nous invitent à partager un moment avec eux. Après discussion avec deux voyageurs à vélo, ce ne sont pas aux jambes qu’ils ont le plus mal, mais aux zygomatiques à force de sourire tout le temps !!  Nous avons donc été invités plusieurs fois à manger (accepté seulement une, dans un mariage où nous étions l’attraction de l’après-midi), et plusieurs fois à prendre le thé, un gâteau, un café, un cigare birman. Etc..   pourtant sans réelle discussion car très peu parlent plus de 3 mots d’anglais. Génial !!
 
Niveau ressenti voyage, comme je le pensais, ces 16 jours avec Leslie ont été super cool et le fait d’être à deux en partageant les mêmes envies est plus motivant et vraiment plus sympa que tout seul. Si l’un d’entre nous a une baisse de motivation, est un peu fatigué ou énervé etc.. l’autre le remotive ou le poussera un peu pour aller voir ceci..cela. En fait, le moins timide pousse à l’action (ça peut être l’un comme l’autre selon l’environnement) et l’autre suit, et de même pour la motivation en générale. Donc cool ! Merci Tutu.  
Aussi quelque chose d’assez spécial.. propre à notre temps et donc très peu de voyageurs dans l’histoire ont dû le connaître, c’est que la plupart des jeunes Birmans, et même des moins jeunes, sont passés de : « aucun téléphone à la maison et pas d’électricité », « aux smartphones avec internet » en 3 ou 4 ans (le prix d’une carte sim à été divisé par 100 en 3 ans au Myanmar), et donc :
 Ce sont LES BIRMANS qui nous demandent s’ils peuvent prendre une photo de nous avec LEUR smartphone (avec eux sur la photo quand même). C’est plutôt très marrant de se faire demander en photo parce qu’on est différent (occidentaux quoi) !!  
 
J’ai aussi senti une bonne différence du type de touriste entre le sud-Thaïlande et ici. Les gens se parlent, discutent voyage, viennent découvrir un pays et surtout une culture, et non simplement un endroit chaud, avec des belles plages et où on se sent le roi parce que c’est pas cher !!  
 
 
Dernier point culture : 
Avant 1989, le nom officiel était la Birmanie, ou Union de Birmanie, mais la dictature à changé le nom officiel en Union du Myanmar en 1989. Cependant, ce nouveau nom n’a pas été reconnu par l’ensemble de la communauté internationale. Et depuis, la junte militaire en place en 2010 à changé  le nom du pays en « République de l’union du Myanmar » ainsi que son drapeau et son hymne national !! 
Aujourd’hui, le nom officiel à l’ONU est le « Myanmar », mais en France, le nom officiel utilisé reste la « Birmanie ». Et ici, on voit partout écrit Myanmar et jamais le nom « Burma » (Birmanie en anglais). 
Donc pour moi, ce pays s’appelle le « Myanmar » car c’est le nom utilisé partout ici et c’est surtout celui que se donne son peuple quand on discute avec lui.
 
La suite au Vietnam pour l’achat de la moto !!       

Pour d autres d'informations et un autre point de vue exprimé tout à fait  différemment ! !Voici le blog de Leslie

http://lessixfilsverts.blogspot.fr/2016/02/le-sourire-birman-laiguille-et-le-nud.html

Finie l’Amérique du sud,  place à l’Asie du Sud-est !
Après une quinzaine de jours passés en France pour les fêtes de Noël, me voilà reparti pour 4 nouveaux mois en Asie du Sud-Est. Au programme, le Sud de la Thaïlande, la Birmanie (son vrai nom est le Myanmar), le Vietnam, le Cambodge et enfin le nord de la Thaïlande pour revenir définitivement début Mai en France.  
 
C’est la 1 ère fois en Asie pour moi avec son lot de découvertes bien spécifiques !! Arrivé à Bangkok, je passerais 3 jours à visiter la ville. Par chance, j’ai fait la connaissance d’une allemande voyageant seule à l’aéroport pour partager le taxi car nos hôtels se trouvaient juste à côté. Je passerais donc 2-3 jours avec elle pour visiter la ville.
Première impression, ici il fait chaud et humide, mon dortoir est climatisé pour la nuit mais la journée, il fait chauuud.
Nous avons fait la découverte des premiers temples bouddhistes (les premiers d’une très longue série) et du palais royal, impressionnant !! L’architecture et les décorations sont vraiment particulières ici ; un peu kitch et trop dorées à mon gout, mais très sympa à contempler. Ce que j’aime bien en Thaïlande, c’est que tout le monde se balade en tongs toute la journée et c’est bien pratique car pour rentrer dans chaque temple, les auberges, les restaurants et même quelques supermarchés, il faut laisser ses claquettes à l’entrée. On vit pied-nu, quel bonheur ! !

Les thaïlandais sont franchement très souriants. Bien sûr, le prix des tuk-tuk va du simple au triple et il faut négocier, mais tout se fait avec un grand sourire, ce qui est tout de même très agréable. 
La nourriture est très bon marché. Le Pad Thai, plat traditionnel super bon à base de noodles frites, légumes, cacahuètes et poulet ou fruit de mer coûte entre 1 et 2 euros. Il y a aussi plein de criquets, cafards, scorpions grillés à manger sur les étalages…. Mais je n’ai pas encore goûté tous ces délices ! ! Bientôt ! 
Dans les endroits touristiques et à Bangkok, les gens parlent plutôt bien anglais, donc pas trop de soucis pour se faire comprendre. 
Ce qui est marrant aussi, c’est qu’une voiture sur 2 ou 3 est tunée, surtout les tuk-tuk et les taxis mais aussi les motos, les bus.. (caisse rabaissée, grosses jantes, enceintes incorporées de partout avec des néons de toutes les couleurs.. ouaich !! )
On croise beaucoup de mini-motos aussi. Je pense qu’elles ne sont pas homologuées chez nous car on n'en voit pas mais elles sont rigolotes !! 

 
Maintenant, parlons des touristes et la Thaïlande…
Je dois dire que ça me change un peu de l’Amérique du Sud où tous les gens que je rencontrais était des jeunes voyageurs partis pour plusieurs mois. Ici les débuts à Kho Chang ont été un peu difficiles car je croisais essentiellement des vacanciers en couple qui voulaient plutôt rester à deux tranquilles (ou qui ne savent pas que ça se fait de parler avec son voisin de table au resto, à l’auberge ou au bar, car c’est vrai que chez nous on le fait pas trop) ou sinon en bandes venus pour faire la fête, ou encore des vieux dans des resorts luxueux.. donc un peu déçu de l’atmosphère. Mais je me suis rendu compte par la suite qu’en cherchant bien les endroits un peu reculés, non touristiques et pas chers, on tombe du coup sur le même profil de personne que j’avais l’habitude de cotoyer. J'ai donc fais de meilleures rencontres par la suite !! Bon, maintenant que je suis au Myanmar, je vois quand même nettement la différence du type de gens rencontrés, qui sont les mêmes qu’en Amérique du Sud (qui d’ailleurs très souvent y vont ou en reviennent), mais ce sont souvent des jeunes (quelques anciens routards) qui voyagent pour plusieurs mois, où qui l’ont fait dans leur passé (des voyageurs seuls aussi).
Revenons à l’île de Kho Chang.
J’ai trouvé quelques bons bars Rasta et passé quelques nuits à rasta beach, ça change un peu des bars à la musique electro. Je parle de bar, mais en fait ce sont tous des resto-bars, on peut manger pas cher à n’importe quelle heure dans chacun d’eux, bien pratique. Ambiance donc bien détendue dans ces rasta-bars avec du reggae toute la journée et aux couleurs vert-jaune-rouge qui tapissent chaque recoin de chaque mur, jusqu’au sol des chambres.
Pour se déplacer sur les iles, si on ne veut pas prendre de taxis tout le temps, la solution la plus simple et économique est de louer un scooter. Mais ATTENTION aux gamelles sur des routes au goudron ultra lisse avec des pentes allant jusqu’à 40% en virage, quand il pleut, c’est pire qu’une patinoire. Du coup, j’ai du repayer un rétro quand j'ai rendu le scoot !! Parce que même à 10km/h, ça glisse quand même.

Pour les endroits sympas, tout au Sud-est de l’île, (il faut faire 5 km de pur chemin pour arriver) un joli petit resort avec sa grande plage de rêve et ses cabanons en bambou a tout pour faire rêver ! (photos de la balançoire au coucher du soleil).   
 
Direction ensuite Kho Tao, (bateau + bus + train + bus + bateau en un peu plus de 24h de voyage). Petite île bien sympa où j’ai rencontré deux allemandes dans le bus pour venir, et avec qui je passerais finalement une semaine sur l’île. Le jour de notre arrivée sur Kho Tao se déroulait comme  chaque mois (pour la pleine lune) sur l’île d’à côté « Kho Phangan », les grosses soirées internationallement reconnues sur la plage, les  « Full Moon Party ». On en a donc profité pour voir ce que ça donnait. Ben en gros c’est ça : Spectacle de feu en continu, une dizaine de DJ répartit tout au long de la plage avec chacun son style, et des jeunes du monde entier (aussi Thailandais) bariolés de peintures phosphorescentes se retrouvent pour faire la fête sur la plage toute la nuit. Ben franchement, plutôt bonne ambiance.. j'ai été agréablement surpris.
Pendant que les filles font de la plongée autour de l’Ile de Kho Tao, moi j'ai loué une moto cross 150 cc (20 euros les 2 jours), pour me balader sur tout les petits chemins de l’île. C’était sympa mais un peu déçu qu’après avoir fait 5 km de chemin caillouteux, ben non, il y a un resort au bout qui donne sur la plage. S’il y a un chemin, c’est qu’il y a un bar-resto, au mieux, ou un resort au bout (ensemble de petit bungalows en bois ou béton), donc aucune plage déserte, dommage !

Pendant deux jours sur l’île, le mauvais temps s'est un peu déchaîné ramenant une moooontagne de détritus sur la ptite plage de notre hébergement, impressionnant ! ! Et pendant ces deux jours, heureusement que j’étais avec les allemandes pour jouer aux cartes parce que tout seul, ça aurait été moins rigolo. 
Direction ensuite Tonsaï pour retrouver Leslie qui grimpe depuis 10 jours là bas. C’est un coin super sympa, rempli de grimpeurs et de rastas (encore!). Donc bonne ambiance assez relax et avec une population un peu différente des hordes de touristes qui font exclusivement plages, soirées techno et farniente.
Les transports sont vraiment très simples en Thailande, on nous colle une petite étiquette sur le tee-shirt avec notre destination (au cas où l’on ne saurait pas parler), et on nous trimbale de gros bateaux en gros bus, puis de mini bus en mini-bateau jusqu’à destination sans s’occuper de rien du tout (sentiment d’être vraiment assisté, mais c’est même pas plus cher que de le faire étape par étape).        
 
J’ai profité d’être là bas pour faire un peu de masque-tuba et de visite vers les îles alentours dont la fameuse île Kho PhiPhi et sa splendide plage Maya Beach (du film « la Plage »), mais qui est beaucoup trop fréquentée en journée pour pouvoir vraiment profiter de sa beauté à mon gout. Ce sont quand même des endroits qui sont magnifiques et la petite plongée masque tuba ainsi que le deep water (escalade puis saut de la falaise) était vraiment très sympa. 
J’ai donc partagé le bungalow avec Leslie pour 4 ou 5 jours ce qui fait du bien de retrouver un peu sa vie aixoise, et aussi du bien au portefeuille !! Pendant qu’elle grimpait la journée, je faisais mes petites excursions et on se retrouvait le soir avec son groupe de grimpeurs, nickel !

Départ ensuite avec Leslie pour le Myanmar où la vraie aventure devrait commencer, où « le vrai voyage » devrait débuter ! La Thailande, c’était plutôt les vacances pour nous deux et nous avions envie de vivre le Myanmar de manière différente (d'après mes expériences de "vrai voyage", je me suis rendu compte au fur et à mesure, ou simplement j'ai un peu perdu la motivation quand je suis tout seul, mais de vivre très à l’arrache, le moins cher possible au plus proche de la population locale dans des conditions parfois difficiles et de ne pas céder à la facilité, était bien plus motivant maintenant pour moi et plus sympa de le vivre à deux que tout seul). De toute façon on était obligé car ce sont des pays très différents. Le tourisme commence au Myanmar alors que ça fait 30 ans qu’il est exploité au maximum en Thaïlande. 

Pour l’instant, niveau découverte, dépaysement et échange avec les Birmans, c’est plutôt très bien parti !! 
La suite dans le prochain article ! 

    
Aucun rapport, mais pour la première fois de ma vie, je me suis rasé la tête !! pour voir, et aussi parce qu’il fait super chaud et que maintenant je n’ai plus besoin de me laver les cheveux !

Me voilà arrivé à Cusco, ma dernière grosse étape avant le départ de Lima, la capitale du Pérou. Cusco fut la capitale de l’empire Incas avec de nombreux vestiges encore visibles, comme la petite ville perchée au milieu des montagnes internationnalement connu, le Machu Picchu.
Comme il ne me restait finalement plus beaucoup de temps, je ne visiterai que la ville de Cusco et je ferai une sorte de trek de 4 jours jusqu’au Machu Picchu. Les innombrables agences qui se trouvent à Cusco proposent plusieurs types de treks. Le Inca Trail est le plus connu, le plus cher et il faut réserver plusieurs semaines à l’avance. Une autre variante s’appelle le Salkantay, sur 4 ou 5 jours aussi. Comme la saison des pluies a déjà commencé ici, il pleut tous les jours au moins une partie de la journée. Je déciderai donc de faire un trek de 4 jours aussi, mais un peu plus divertissant, le Inca Jungle. Une partie en VTT, un peu de rafting, de tyrolienne, et aussi de la marche.    
Ce fut super amusant grâce aussi à un super groupe composé de 3 chiliennes,  2 colombiens et une espagnole. 
Puis après quelques efforts supplémentaires à  5h du matin (dans les 2000 marches d’escaliers), nous arriverons enfin au fameux Machu Picchu !!  Tout d’abord dans la brume, puis à découvert. Très touristique, mais très mystique et très beau..
 
Ce sera ensuite pour moi la fin de mon voyage en Amérique du Sud. 
La suite des aventures en Janvier en Thailande..
 
Petite réflexion relative à la sécurité ici :
Tout d’abord la route pour aller au Machu Picchu s’effondre régulièrement avec la pluie. Le jour de mon retour du site, nous avons dû attendre environ 2h que la route soit dégagée ou plutôt ré aménagée à cause d’un glissement de terrain qui avait emporté la moitié de la route (pas très rassurant). Certaines personnes sont restées bloquées 8h à cause de cet éboulement..  sachant que c’est l’une des routes les plus touristiques du pays, je vous laisse imaginer l’état des petites routes annexes !!     
Deuxième choses, une sécurité non formelle mais sécurité quand même ! 
Après avoir trouvé que notre guide de rafting était un peu jeune, nous lui avons demandé son âge, et s’il avait un certificat pour encadrer cet activité plutôt dangereuse !! Il nous répondit « Bien sûr qu’il y a des certificats, mais comme je n’ai que 17 ans, je pourrai le passer que l’année prochaine !! » Ha ! 
Par contre, il était dans l’eau depuis ces 12 ans et connaissait très très bien la rivière.. De plus, nous avions un « safety boat » avec deux personnes à bord en cas de chute de l’un d’entre nous, ce qui est impossible chez nous, car beaucoup trop cher de payer 2 guides en plus à chaque descente pour notre sécurité..  Mais ici, les « sauveteurs » avaient seulement 14 et 15 ans.. donc pas chers.. ou pas payés du tout d’ailleurs. Par contre ils baignent dans cette rivière depuis leur 10 ans.
Un bon exemple de fonctionnement complètement à l’inverse de chez nous !! Ultra non formelle !! Mais une certaine forme de sécurité quand même (pour les touristes).