• Après la fin du tour d'Uyuni, nous avons décidé de rester avec les mêmes personnes en se retrouvant au même hostel à Potosi, puis ensuite à Sucre. Potosi est la ville qui a fait la richesse de la Bolovie à l'époque pour ses mines. De nos jours, les mines sont toujours ouvertes et de nombreux boliviens travaillent toujours dans des conditions très précaires. Le salaire est un peu meilleur que pour un autre travail ici donc il y a toujours des volontaires. Les mines se visitent, on peut voir travailler les mineurs et leur offrir des cigarettes et des feuilles de coca. Cela s'avère apparement être une réflexion bien française, mais pour une question d'éthique nous ne sommes pas aller "visiter" ces mineurs contrairement à tous les autres étrangers. 

    Ensuite direction Sucre,  la capital du pays. Deux des trois gouvernements se situent à La Paz, mais Sucre reste la capitale officielle de la Bolivie.

    Après quelques jours passés à Sucre dans une super auberge pas trop cher avec les autres du groupe, c'est le moment de tous se séparer.  Cynthia prend un bus direction le Chili pour rentrer en france, certains vont à La Paz directement, et moi je pars avec Mathilde une française, pour aller à Samaipata.
    C'est un village plutôt "alternatif" où de nombreux étrangers sont venus s'installer ici. C'est donc l'endroit idéal pour se poser une bonne semaine  faire du volontariat (woofing en permaculture, ecoconstruction etc...)   
    Le problème, c'est qu'après avoir demandé à plusieurs endroits, déjà trop de volontaires sont présents pour l'insant dans le village, donc pas de place pour nous pour faire du volontariat !

    Comme j'avais l'intention de changer de mode de voyage durant ces 4 mois, le volontariat impossible, je change donc mes plans et décide d'acheter une moto ! L'idée de base était d'acheter une moto au Pérou, mais comme je devrais arriver à la saison des pluies là-bas, et qu'ici c'est la région de la moto, pourquoi pas tout de suite !!

    J'attends le dimanche matin afin de faire le marché du village d'à côté où parait-il, il se vend beaucoup de motos. Je reviens donc dimanche après-midi  avec une kanda 150 (ça n'existe pas chez nous) pour environ 450 euros.

    Il faut savoir que dans la campagne bolivienne, une voiture ou moto sur deux ne détient pas de plaque d'immatriculation.. pour éviter de payer la taxe, les gens ne possèdent pas de plaque, et ça ne dérange apparemment personne.   

    Je me renseigne donc sur les papiers à avoir pour acheter une moto en règle !  Et la mienne avait tout ses papiers en règles et même une plaque d'immatriculation !! Ce qu'on ne m'avait pas dit, c'est que pour transférer les papiers à mon nom, il fallait que j'aille chez l'avocat du village AVEC son propriétaire en personne.. et là,  beaucoup plus compliqué...  j'ai acheté la moto à un garage qui la vendait pour le compte d'un ami à eux, qui vie dans la montagne, qui n'a pas de portable, et qui redescend qu'une seule fois en ville par semaine ! Aye !    

    Après avoir passé une semaine à essayer de le contacter tout en profitant de la moto pour visiter les environs, je décide d'abandonner l'idée de partir en moto et de la revendre ici. Car sans les papiers à mon nom, pour rester dans la région ça aurait pu passer, mais pour traverser tout le pays et la revendre ensuite comme ça, ça allait être beaucoup plus compliqué. Ça aurait pu etre aussi une grande source de problème avec la police bolivienne qu'on dit ici assez corrompue. J'ai donc décidé finalement de repartir en bus, comme j'étais venu, repoussant le voyage à moto pour le Vietnam !

    Durant ma semaine passée à Samaipata, j'en ai profité pour aller me baigner dans de très jolies cascades et faire deux randonnées dans des parcs régionaux (fougères géantes de 600 ans). J'ai aussi fait la rencontre de deux jeunes francaises super cool (en photo Yael sur la moto).

    Le dernier weekend à Samaipata fut animé par un festival de musique où boliviens et étrangers installés ici depuis quelques temps jouent de la musique andine.      

     

     

     


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     L’arrivée en Bolivie est un véritable dépaysement culturel ! Les femmes sont habillées de grande jupes, de haut très colorés et de grandes nattes brunes tressées qui dépassent de leur chapeau . Elles portent absolument tout dans des draps derrière leur dos, dont leur bébé, tout ça à 4 sans casque sur une moto.. Comme sur les photos d’époque !   
    Le problème pour faire partager tout ça, c’est que c’est toujours un peu gênant de prendre les gens en photos..pourtant, c’est tout aussi dépaysant que les paysages d’ici.
    Nous passons la frontière sans difficulté, direction ensuite Tupiza, en taxis collectif. (il faut attendre que le taxi soit plein pour pouvoir partir).  
     
    Arrivé à Tupiza (nous nous étions renseignés),  nous décidons de partir dès le lendemain matin pour faire un tour en 4x4 dans tout le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni pour 4 jours et 3 nuits. Pour un prix très raisonnable. Du coup, c’est parti !  
    Dans le 4x4 : Cynthia, moi, une belge flamande, un allemand, notre chauffeur Encesto, sa femme Maria (qui sera notre cuisinière pour nous et un autre 4x4), et leur fils de 4 ans !
     
    Là, les 4 jours seront vraiment super, au milieu de rien, juste notre 4x4 et des décors splendides. Nous passerons notre troisième nuit dans un hôtel de sel en bordure du salar pour pouvoir assister au levé du soleil le lendemain matin en plein milieu. Plutôt très sympa !!
    Pour info, le Dakar passe par le salar d’Uyuni et le Sud Lipez, d’où l’immense statue de sel au milieu du salar.  
    Nous avons eut la chance de tomber sur un super groupe, nous mangions tous les jours tous ensemble ce que nous préparait Maria, et dormions dans le même hôtel le soir. Nous avons d’ailleurs décidé par la suite de rester quelques jours à Potosi et Sucre tous ensemble.   
    Au niveau de l’altitude, nous avons passé les 5 000 m et tout va bien. Bien sûr, nous avons testé les feuilles de coca que tout le monde prend ici pour l’altitude… on peut pas dire que ce soit fantastique, les effets sont un peu polémiques (psychologique, physique, ou effet placebo) mais en tout cas, tout le monde en prend, même le fils de 4 ans.  
     
    Niveau nourriture, pour Cynthia et moi, tout s’est bien passé pour l’instant. Pour 2 anglaises du groupe (dont une qui avait mangé la même chose que nous, et l’autre dans le même resto) ça a été nettement plus compliqué ! !
     
    Les boliviens sont vraiment différents des argentins et chiliens (moins avenant et souriant) mais ça reste très agréable d’être ici. Les gens sont beaucoup plus pauvres et traditionnelles et n’ont d'ailleurs pas du tout le même physique. Ici, les gringos comme nous se repèrent très très vite contrairement au chili et à l’argentine.   
    Le point positif, c’est que les auberges coutent parfois moins de 5 euros pour dormir et le repas aussi !!       
     
    Deux solutions s’offrent maintenant à moi… Car comme j’avais prévu, en Bolivie il faudra faire un choix :  
    Soit je reste maintenant avec des étrangers dans des bonnes auberges à voir des superbes paysages.. Soit je fais du woofing dans la campagne avec des vrais boliviens..  
    3 ème alternative, j’achète une moto ici pour changer de mode de voyage, traverser des petits villages et demander aux habitants qui a une clé de 13 !  
     
    Pour info….une roue voilée, ça fait dérailler une moto.. mais par contre, le déplacement du mécano avec sa moto perso pour venir changer un kit chaine sur le bord de la route coûte 8 euros….. ;)
     
        

     

     


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    Nous resterons quelques jours à Tilcara. Un joli petit village un peu touristique entouré de montagnes. L’auberge est remplie d’Argentins d’un peu partout, mais quand même essentiellement de Buenos Aires.. Donc le soir, c’est cuisine tous ensemble et soirée guitare. Ils font vraiment tous de la guitare ces argentins.. en soirée, c’est deux chansons chacun où tout le monde chante, et la guitare passe au suivant. Avec Cynthia, nous irons voir un petit concert de musique traditionnelle (et même danser) dans un restaurant.  
     
    Nous passerons ensuite une journée à Pourmamarca et sa montagne aux 7 couleurs. Le petit chemin  qui slalome entres les montagnes est vraiment magnifique.
     
    Après un peu d’organisation, direction La Bolivie, toujours avec Cynthia.    
     

     

     

     


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